EBG aka Emilie Benoist-Gironière est plasticienne. Depuis plus de vingt ans, ses dessins, photogrammes et sculptures sont des métamorphoses poétiques. Des fictions spéculatives sur l’évolution du monde passée, présente et à venir. Dans un processus exploratoire, elle recompose des écosystèmes fragiles, où cohabitent des éléments naturels et hautement artificiels. Collectés et ensuite patiemment amalgamés, leurs résidus évoquent les plastigomerates. Devenus géobiologiques, les formes sont cérébrales, minérales, végétales et digitales. Elles cohabitent dans l’espace, en semblant rejetées ou produites par un environnement modifié, notre héritage. 
 Emilie Benoist : Géobiologies d’un territoire micellaire
« L’esprit humain et la terre sont constamment en voie d’érosion ; des rivières mentales emportent des berges abstraites, les ondes du cerveau ébranlent des falaises de pensée ; les idées se délitent en blocs d’ignorance et les cristallisations conceptuelles éclatent en dépôt de raison graveleuse ». 
C'est par ces phrases que s’ouvre « Une sédimentation de l’esprit »(1) : en quelques lignes visionnaires, Robert Smithson y esquisse les fondements d’un « monisme entropique », où l’unité substantielle de la matière et de l’esprit aurait pour corollaire un processus de dégradation réciproque, comme une loi que le devenir aurait toujours-déjà été inscrite en eux. Car, en faisant de l’érosion le dénominateur commun des mouvements temporel, terrestre et cérébral, Smithson désigne aussi en creux un sous-bassement in(di)visible qu’ils partagent tous trois : une zone de frottement conceptuel, où, à la bordure hyper-phénoménale de l’émanation sensible et du retrait hors de la sphère de l’apparaître, prendrait naissance cet « Objet Esthétique Non-Identifié » qu’est le « site » smithsonien. Or —s’il n’y a pas de séparation dualiste entre les essences et les phénomènes — la conscience, le milieu naturel, le « monde », le temps et l’espace eux-mêmes cessent d’être des catégories distinctes pour devenir des propriétés de l’émergence des objets dans la sphère de la sensation. Il n’existe, dans cette optique, ni intérieur ni extérieur : la « sédimentation » temporelle est identique à la géomorphie du monde, et à celle de la pensée ; « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », pour reprendre la formule qui ouvre « La Table d’Emeraude » : parallélisme saisissant d’une alchimie obscure, ouvrant vers deux mythologies spatio-temporelles — celle de l’utopie et de l’uchronie d’un côté ; celle de la dystopie et de la dyschronie de l’autre, dont l’un des avatars les plus contemporains est cette ère que nous nommons  « anthropocène ». 
Le travail polymorphe d’Emilie Benoist se situe à l’articulation de ces deux hyper-mondes, dans un point aveugle qui en formerait le chaînon manquant, la « cellula phantastica » : ce chaînon, on pourrait le nommer le « géobiologique ». Il rassemble dans un territoire imaginaire les éléments d’une mythologie mycellaire reliant le cerveau, la terre, le végétal ; c’est l’inconnue que sondent inlassablement des séries comme Ces cités, Neverland, Ces milieux, ou des pièces comme Cerveau-cible ou Circonvolutions. La circularité, l’invagination des formes, figurent ici  l’architectonique indifférenciée des formes, l’hologramme d’une réalité, enclose dans son point d’origine ou de fin : ce cercle premier ou dernier, on l’aperçoit conceptuellement dans la « genèse apocalyptique » de Zone Rouge, dont la clôture fragile est toujours-déjà ouverte sur ses bordures, poreuses, plissées, comme une membrane. Dans les lignes de fuite des géométrie invisibles et dans les Rorschach des cerveaux-mondes se déploient alors des cités non érigées, des arborescences cristallines, des fleurs métalliques : toute une réécriture du code phénoménologique, axé non plus sur des identités pré-définies mais sur des « formes-souches », aptes, comme les cellules souches, à épouser tout chemin et tout contours matériels.
De plis et de déplis, il est d’ailleurs très fréquemment question chez Emilie Benoist : la technique de l’origami, qu’elle utilise, dans les séries Biominéral ou Treize Diamants entre autres, pour construire de savantes architectures de papier, révèle ici d’impossibles cristallisations, des espaces-temps alternatifs dont chaque facette contiendrait peut-être la trace de ces mondes, devenus soudain minéraux, métaux, ou un étrange intermédiaire entre toutes ces transitions de phase. Ce sont en quelque sorte des cristallisations entropiques, formées parfois des détritus que nous laissons à l’abandon, évoluant vers une matière inconnue, dont la temporalité est impossible à déterminer : ils donnent à imaginer une extra-terrestrialité sédimhantant la Terre depuis son origine, formant avec elle un « hyper-objet » s’étendant bien au-delà d’un espace-temps mesurable linéairement. Car tous les commencements sont rétroactifs : pour Graham Harmann, l’un des théoriciens de l’Ontologie Orientée Objet (2), un « objet » est comme un rétrovirus, qui injecterait son ADN dans tous les objets qu’il rencontre. Le « monde » s’étend ainsi dans l’espace et le temps bien au-delà des limites que nous pouvons voir, toucher ou même appréhender conceptuellement ; c’est ce qu’Emilie Benoist semble évoquer dans sa série Les Mondes, mélangeant l’archive du temps humain, incarné par les exemplaires du célèbre journal, à l’idée d’une archive immémoriale du monde : préhistorique et future, comme les œuvres du minimalisme américain lus par Smithson (3)  — des outils tribaux échoués sur un rivage futur, non encore érigé et pourtant passé. On mesure combien l’uchronie se situe au cœur du travail de l’artiste, et il n’est pas étonnant que les déplacements de forme, de temporalité, d’espaces glissant et agissant les uns sur les autres constituent la région mentale dans laquelle flotte ses œuvres, une hyper-topologie non euclidienne, obéissant à une mathématique secrète des angles, une géométrie alien même lorsque celles-ci prennent la forme d’un solide ordonné : comme si les dimensions supplémentaires d’un monde invisible s’étaient brusquement refermées, cachée sous la carapace fragile d’un organisme ou d’un organon inclassifiables. 
L’archive rétroactive de nos futurs commencerait-elle (donc) avec la (dé)classification? D’agencement de mondes, il est d’ailleurs question dans Ces Milieux et ce n’est peut-être pas un hasard si les débuts de l’anthropocène coïncident historiquement avec les classifications arborescentes de Ernst Haeckel. Le lien mystérieux qui unit le cerveau, la terre, les formes-réseaux, qu’elles soient végétales ou neuronales, est un thème récurrent chez Emilie Benoist, et nous retrouvons là l’idée d’un  temps micellaire, d’une forme-souche, d’une « transferrance » de l’énergie vers la matière, qui à la fois transmet un code et le déforme, comme si l’anthropocène était aussi ce moment où, au-delà de toute hypocrisie, nous sommes contraints d’affronter la vie organique monstrueuse que nous avons nous-mêmes créée, cette organicité qui échappe désormais à tous les schémas d’équilibre conceptuel et de distinctions classifiantes : les outils ont finis par engendrer de nouveaux organes, la technologie s’est fondue à notre phénotype, l’a étendu au-delà de tous nos rêves prométhéens pour finalement, par un effet de boomerang, nous renvoyer notre propre image déformée. Au paradigme du savant-éclaireur s’est substitué celui du docteur Frankenstein, aux Lumières et au rêve de progrès, le cauchemar toxique de notre phénotype étendu.
Le travail d’Emilie Benoist cherche à saisir quelque chose de cette émergence spectrale qui pourrait se développer dans toute forme, comme des cellules-souches matricielles. Si l’on modélisait l’entropie sur une crypto-science comme la « géobiologie », et non plus sur la thermodynamique, ne pourrait-on pas voir dans ce processus de désorganisation de la matière une forme de cancer proliférant dans les cellules objectales qui structurent la biosphère? une tératomorphie, une tératogenèse engendrée par nous et nous absorbant , dont le bioplastique serait un des exemples les plus frappants. Les entropies ballardiennes relues par Smithson ne sont pas loin dans cette fiction dystopique de la science, et ce sont, non plus des paysages de cristal, mais des coraux et des mousses pétrochimiques que mettent en scène la série Micro-mousse ou Cellula phantastica, constituées de micro billes de plastique étrangement organiques, traversées par une anti-nature qui les ronge et les absorbent, comme si aucune catégorie n’était jamais close sur elle-même, assurée de son essence.
Car tous les objets sont extimes ; le monde, l’environnement, la nature n’existent pas en soi : nous nous éveillons juste à l’intérieur d’un objet autre que nous. Le temps lui-même n’existe pas en soi :  aussi tout arrive-t-il à la fois simultanément et en retard, auto-contenu dans le paradoxe hyper-rouge de l’ « apocalypse première » ou de la « genèse finale » ; il y a donc chez Emilie Benoist plusieurs mondes qui n’en forment qu’un puisque tous les instants y coexistent, dans une forme d’éternité sans repos, repliée dans au moins quatre espace-temps qui n’ont pourtant aucun topos ni aucun chronos propres, juste des mycéliums intriqués les uns dans les autres. Le  « premier » d’entre eux serait celui de l’ architectonique initiale des formes « absolues », vides, séparées de tout contenu mais déjà apte à recevoir une forme ; le second traduirait le passage à la forme-souche, au mycélium de la conscience et de l’inconscient, à la ville-cerveau, c’est-à-dire à la seconde architectonique, celle qui remplace, comme un monde double, ce premier monde de l’archi-écriture, caché à jamais dans le feu et la cendre des origines ; puis viendrait le troisième monde, le monde des rapports complexes, et des classifications in fine impossibles ; enfin le quatrième monde, qui est aussi le premier, puisque toute spectralité rétro-agit sur l’origine, serait celui des fantômes de la dystopie, commençant avec le deuil produit par le travail, puis se structurant en production industrielle, pour nous transformer nous-mêmes en produits de notre travail, c’est-à-dire en spectres recrachés dans une nouvelle matière qui nous a absorbés.
Notre post-capitalisme tourne désormais sans fin dans ce cercle, jusqu’à ce que nous soyons appelées à un nouveau faire. Et c’est sans doute, entre les blancs, à cette nouvelle utopie que convie le travail d’Emilie Benoist, dont le moindre paradoxe n’est pas d’être lumineux et porteur d’espoir jusque dans sa noirceur.
Septembre 2017
(1)    Robert Smithson, « A Sedimentation of the Mind : Earth Projects », Atrforum, sept.68, p.44
(2)    Graham Harmann, L’Objet quadruple, une métaphysique des choses après Heidegger, PUF, MétaphysiqueS, Paris, 2010
(3)    Voir à ce propos : « Donald Judd », in 7 Sculptors, Institute of Contemporary Art, Philadelphia, 1965 ; « The Crystal Land », Harper's Bazaar, May 1966 ; "Entropy and the New Monuments", Artforum, June 1966, p.26


CV
EBG aka Emilie Benoist- Gironière
Formation /
1996 Diplôme de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts, ENSBA, Paris
1990 Diplôme de l’Ecole Nationale des Arts Appliqués Duperré. Paris

Expositions personnelles / Événements /
2021  Les plus beaux jours, Eglise des Trinitaires, Metz
         Discussion dans le Jardin, Carte blanche à l’Ensba, Le Cercle s’Ouvre, avec Julie Genelin
2017 Les civils ne sont pas des cibles; supports d’action et de presse, Amnesty International / France
2016 Le monde sous silence II, Manuella éditions, Paris
          Des visas pour les réfugiés; supports d’actions et presse, Amnesty International / France
2015 Structures fossiles, Chabah Yelmani gallery, Bruxelles
          Le monde sous silence, Centre d’art image-imatge, Orthez. Curator Jean- Marc Terrasse
2014 Lutter contre la pauvreté. Supports d’actions et presse, Amnesty International / France
          Protégez les migrants, Amnesty International / France
2013 Source d’ondes, School Gallery, Paris
          Encadrer les armes, supports d’actions et presse, Amnesty international / France
2012 Cécité centrale, School Gallery, Paris
          Dignité/ Expulsion forçées. Supports d’actions et presse, Amnesty international/ France
 2011 Ces Milieux, School Gallery, Paris
          Dignité/ Expulsion forçées; Supports d’actions et presse, Amnesty international/ France
2010 Contrôler les armes; Amnesty International/ France. Espace Autrement, Paris
2009  Neverland, Librairie Les jours Anciens, Paris
          Impunité/ Justice; Supports d’actions et presse Amnesty International / France
2008 .Théatre de l’Odéon/ Ateliers Berthier.  Réalisation d’un volume. M. en scène : Y. J. Collin
2007 Cellula Phantastica, Galerie Eva hober, Paris
         Dilating Path, Projet curatorial en collaboration avec Julien Sirjacq, Point Ephémère, Paris
2005 Espace mental, Galerie de l’Ecole, Fontenay sous Bois
         Espace mental 2, La Galeru, Fontenay sous Bois
2006 Narratives, Galerie Eva Hober, Paris
2004 Machine-Oeil, Galerie Eva Hober, Paris
 
Expositions collectives /
2022  Windows project Acte III/ En attendant … Centre d’art contemporain Immanence, Paris
2021  Dust: The Plates of the Present, Centre Pompidou, Paris. Curators T.Fougeirol et J.E Tang
          Le champs des possibles, ArTsenal, Dreux. Curatrice et Chef service Art contemporain Lucile Hiltier
          La nuit des vivants, Ensba, Paris, simultanément dans 50 pays. Invitée par Marguerite Pilven
2020  J’ai 800 ans, Galerie des Jours de Lune, Metz. Curatrice et galeriste Viviane Zenner
2019 Jardinons les possibles, Grandes serres, Pantin. Curatrices I. de Maison rouge et Ingrid Pux
          #FreeAssange, actions artistiques pour défendre le lanceur d’alerte, initiées par Peggy Viallat
         1999/2020, Galerie des jours de Lune, Metz. Curatrice et galeriste Viviane Zenner
2018 A Hole In Time, CAC Centre d’art La Traverse, Alfortville. Curateur Victor Mazière
          L’Art par nature, Galerie Robespierre avec le FRAC grand Large Hauts de France, Grande Synthe. 
2017  Intoto 3, Le Molière, Paris. Curateurs Thomas Fougeirol et Julien Carreyn
           Peindre, Musée municipal, Bourbonne-les-Bains. Curatrice Viviane Zenner
          Périgée 14, Galerie des Jours de Lune, Metz. Curatrice et galeriste Viviane Zenner
          The Plates of The Present : So far, Galerie Praz-Delavallade, Paris. Curateurs Thomas Fougeirol          
          Transmission, Galerie Vanessa Quang, Paris. Curatrice Aude de Bourbon Parme
          Kunsschorle, Projekraum Ventilator, Berlin. Curateurs Axel Pahlavi et Florence Obrecht
 2016  Paréidolie, salon du dessin contemporain, P/A Plateforme, Marseille. Curatrice Marie Cantos
           True mirror, Espace Commines, Paris. Curatrice Alexandra Noat D.
          Opening night 2, Chabah Yelmani gallery, Bruxelles. Curateur et galerie Chabal Yelmani
          Classe inversée, Galerie des Jours de Lune, Metz. Curatrice et galeriste Viviane Zenner
          Cachet de la poste faisant foi, Villa Mallet-Stevens, Paris. Curatrice  Valentine Busquet
2015  Opening night, Chabah Yelmani gallery, Bruxelles
          Dust : The plates of the Present, Baxter St gallery, New-York. Curateur Sonel Breslav
          La marche des fiertés. Supports d’actions et presse, Amnesty International / France
          Yes to all, galerie Treize, Paris. Curateur Gallien Dejean
          Art Paris, Grand Palais, Paris
2014  Hypothèse de l’impact géant, Centre d’art Le Carreau, Cergy. Curatrices Le sans titre
          Architectonie, Centre d’art La traverse, Altforville. Curatrice Bettie Nin
          Les ruines circulaires, Meet Factory, Prague. Curator Jean-Marc Davila
          Etrange nature, Centre d’art Le Pavillon Blanc, Colomiers. Curator Arnaud Fourrier
          Pièces montées, Maison des arts George Pompidou, Cajarc
          Space nature, School gallery, Paris
          YIA Art Fair, Carreau du Temple, Paris
2013   L’arbre de vie, Collège des Bernardins, Paris. Curateurs Alain Berland et Gaël Charbau
          A portée du regard, Eglise des Trinitaires, Metz. Curatrice Viviane Zenner
          FireWire, Espace des Blanc manteaux, Paris. Curateur Laurent Quenehen
2012  On ne voit pas le temps passer, Eglise St Maur de Courmelois, Val de Vesle. Curatrice V. Zenner
          Je hais les couples, Loft CMJN, Paris. Curateurs Alain Declercq et Jeanne Suspuglas
2011  Front page, Librairie Les jours Anciens, Paris. Curator François de Bordas
          Dessins inspirés, Prix Canson, Hotel Sauroy, Paris. Curatrices Marlise V. der Jagt
          Dessins exquis, Slick, Paris. Curateur Laurent Boudier
2010  Zero crossing, La Générale en Manufacture, Sèvres. Curatrices M. Sanheira et J. Lavagna
          Ellipsis- Interruption/ Omission, Moulins de Paillard. Poncé sur le Loir. Curator James Porter
          Et si la guirlande de Julie était en laine, Château de Rambouillet. Curateur Yves Sabourin
          Drawing now, salon du dessin contemporain, Carrousel du Louvre, Paris
          Les Maitres fous, Freies Museum, Berlin. Curateur Axel Pahlavi et Florence Obrecht
          Fantastique des Mirages, Galerie Nuit d’ Encre, Paris. Curateur Sébastien Gindre
2009 Transposer (avec Marie Bergé). Ambassade de Suisse, Paris. Curatrice Regina Virserius
          Ingres et les modernes, Musée Ingres, Montauban. Curateurs Dimitri Salmon et Jean-Pierre Cuzin
          Biennale Off, White else ?, School Gallery, As it is, Lyon
          Une collection, Espace Vallès, St Martin d’Hères. Curateur V. Bazin
2008  Liens, Les Salaisons, Romainville. Curateur Laurent Quenehen
          Your forest in my forest, Les Salaisons , Romainville. Curatrice Aude Tincelin 
2007  Dilating Path 2, Point Ephémère, Paris
          FIAC07, Paris
          Collector, Point Ephémère, Paris. Curator Julien Amicel
          Dilating Path, Galerie Apparao, Madras
2006  FIAC06, Paris
          Mind bomb, Galerie Nuit d’encre, Paris. Curateur Sébastien Gindre
          Blocs, Point Ephémère, Paris. Curateur Julien Sirjacq
2005  ARTissima, Turin
          FIAC05, Paris
            ( , Galerie Eva Hober, Paris
          SCOPE, Flathotel, New York
2004  FIAC04, Paris
           Mutatis Mutandis, Musée de la faculté de Médecine, Paris VII. Curatrice Sarah Roshem 
          Chapelle Romane Saint Julien, Flainville
          Introduction : Bonne chance, Galerie Eva Hober, Paris
 

Enseignement, Workshops et Résidences / sélection
2022 : Résidence  dans le cadre du projet la Natura machine, création de l’imagerie des plantes let création d’une coque pour distribuer des fragrances avec @paysanparfumeur ,Eric Roux Reiffsteck et Mathilde Vincent. Domaine de la hapelle St Jérome. Vallée de la Roya. Alpes-Maritime
2015- 2023 : Enseignante aux Ateliers Beaux-arts de la ville de Paris. Dessin et photographie avec la classe préparatoire Image,et création d’un workshop/ édition.
2017 : Workshop Summer School. Programme de résidence photographique avec Regina Virserius à Loché sur Indrois        
 2017 .  Workshop Jet d’encre,en collaboration avec la Maison Victor Hugo, le pôle Rosa Luxemburg et les Ateliers des Beaux-arts de la ville de Paris
2016 : Workshop Le buisson du vivant auprès d'enfants dans l’exposition Transmission, Galerie Vanessa Quang à Paris. Curatrice Aude de Bourbon Parme
2014 : Workshop Micro-monde auprès d’enfants dans l’exposition Second nature au Cpif, Centre Photographique d’Ile de France à Pontault-Combaut
2013 : Master class Space nature dans le cadre de l’exposition Etrange nature au Pavillon Blanc de Colombiers. Directeur Arnaud Fourrier
2010- 2011 : Workshop L’arbre du vivant auprès des troisièmes, programme de l’Eco-collège avec le Centre d’Art Manet et le Collège Moquet de Gennevilliers
2007 : Résidence croisée Inde / France, Programme Carte jeune génération, AFAA//Cultures France et Point Ephèmère à Pondichery en Inde

Collection
Centre George Pompidou
Arthothèque du Lot
Collections privées en France, Pays-Bas, Belgique, Ghana

Publications, Articles de presse / sélection
2022 / Catalogue collectif 20 ans des Jours de Lune. Texte de Y.  Michaud. Drac, Conseil régional Grand Est et End Editions
2021 / Recueil Les plus beaux-jours. Accompagnant l’exposition de l’Eglise des Trinitaires de Metz. Texte  de L. Gossart
           Catalogue collectif Dust ::The Plates of the Present. Texte de Bernard Blistène. Ed. Spector Books
2020 / Catalogue collectif Le champs des possibles. Préface de Paul Ardenne. ArTsenal, Dreux
2019 / Catalogue collectif numérique Jardinons les possibles. Textes de I. de Maison Rouge et I. Pux
2017 / La critique.org. Article de Victor Mazière, Géobiologies d’un territoire mycellaire, septembre
2016 / La chronique, Amnesty International, juin
2015 / Editions Manuella. Le monde sous silence. Texte de Marie Cantos, février
           Centre d’art image-imatge. Programme février-mai Ill. coul
           Chabah Yelmani gallery Structures fossiles. Texte et Ill. coul. p.1
           Dust : The Plates of the Present, septembre
 2014 / Revue 02. Article de Marie Cantos, Etrange nature, Ill. coul, P.89, printemps
           Artaïs. Article de Pauline Lisowski, Architectonie, Ill. coul, P.15, septembre-décembre
           La chronique. Amnesty International, Ill. coul, p.36, n° 332-333, juillet-août
           Ile-de France.Textes de P. Chapdelaine et X. Frison, Mobilisés, bénévoles et associations tous solidaires, n°50, février
2013 / Questions d’artistes. Interview d’Alain Berland, p° 54, 55, janvier-juillet
            Mouvement. Article de G.F, « Lemon tree », n° 67, p°126
            Mouvement.net.  L’arbre de vie, février
            Aqnb.net. Article de Charlène Petit, février
2012 / Catalogue monographique Ensembles / En, 144 pages. Manuella éditions. Aide du Cnap
           Salon Offprint. Signature chez Manuella éditions, Ecole des beaux-Arts, 15-18 novembre
           Télérama Sortir Article de Laurent Boudier Je hais les couples, 3237, janvier
            Times.net. Interview des commissaires Je hais les couples, février
 2011 /  Dossier de presse 50 ans Amnesty International, Ill. en couleur p°12, septembre
            Slicker Article de Anaël Pigeat, p°19, numero un, juin
            Scope et Figaro Article de Valerie Duponchelle, février
            Catalogue Front page. Texte de Sebastien Gindre, Ill. p° 7, 8, 9. This& That.
            Catalogue Père&Mère. Ouvrage collectif. Ill. en couleur p°98, 99. Ed. La Martinière
2010 /  Cahier Il faudrait être peintre pour l’Institut d’histoire de l’art, Texte p.11 de Dominique Cordellier. Ill double page sur feuillet., hors commerce. septembre
            La Chronique. Mensuel d’ Amnesty International/ France, n° 283. Ill. en couleur p. 36
            Rapport d’activités 2009. Amnesty international France. Ill. en couleur p. 8, 9, 12,16. Catalogue  publications et dvd 2010. Ill. en couleur p.8
            Catalogue Et si la guirlande de Julie était en laine... Texte de Yves Sabourin. Ill. en couleur p. 23. Editions du patrimoine et Centre des Monuments nationaux
 2009 / Artpress. Article de Anaël Pigeat , n° 360, p° 95, 96, octobre
            Catalogue Ingres et les modernes. Ouvrage collectif, Somogy Edition d’art, 336 
            Curateurs Dimitri Salmon et Jean- Pierre Cuzin, ll. en coul p. 241.p.11,50,57,236,261-262.
            L’œil. Article de Colin Lemoine/ Interview de D. Salmon, p.38 à 47, septembre
            Télérama. Article de Sophie Cachon. Complètement d’ Ingres, p°56, septembre
            Brochure Ingres et les modernes, fiches d’activités, Ill. en coul. Musée Ingres
            Catalogue Une collection. Ill. en couleur p.18. Texte de J. Pierre Chambon
2008 / Programme culturel. Théatre de l’ Odéon/ Ateliers Berthier, décembre
           Affiche Effets indésirables. Support d’exposition, Edition limitée. Edition Les salaisons
           Programme activités culturelles, Ville de Romainville, mars-juin
2007 / Affiche Dilating Path, support du projet d’exposition en collaboration avec J. Sirjacq,
            Art Review. Article de Christopher Mooney Cellula phantastica, novembre
            Site de Mouvement. Article de Alain Berland, octobre
            Conférence à l’Alliance Française de Pondichery, 7 avril
            L’Information Psychiatrique. Numéro spécial neuro-sciences, 2007, n° 83, février, ill. en couleur  p.87,90,98 ,116,121,128
2006 /  Artpress, Explorama, N°324, juin, iIl p.9
           Catalogue Narratives. Support d’exposition avec J. Zonder, Edition Galerie Eva Hober
           Paris Art .Com. Article de Anne Kawala Blocs, juillet
           Edition A leur corps défendant. C. Destres et A. Simon, Edition Le Seuil, p.110
2005 / Catalogue Paris Project Room (archives), DRAC Ile de France, p.183-185
           Libération  L’art joue au docteur, A. R., 5 novembre
           Le Monde Article de Philippe Dagen « Galeries », 5 février
           Paris.Art.com. Edito de André Rouillé « Résonances du Tsunami », ill. en couleur, janvier
2004 / Beaux-arts Vu pour vous, Ill en couleur, N°245, octobre
           MODO modus operandi. Article de B.Gross, n°0, p.9-10, printemps
           Impact Médecine.  Article L’œil de Clin de Véronique Clin, N°91, octobre
           Paris.Art.com. Interview de Patrick de Sinety, juin
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