Tels les vestiges d’une île zombifiée par les résidus indéfectibles de l’activité humaine, les fragments d’Emilie Benoist-Gironière fourmillent, grouillent et prolifèrent d’éléments composites. L’artiste collecte toutes sortes de résidus - des microbilles de plastique aux coquillages, des éponges synthétiques aux végétaux, pour les fusionner jusqu’à leur conférer l’apparence d’une nature modifiée.
En interrogeant les formes biologiques et organiques originelles jusqu’à leurs évolutions, mutations et falsifications induites par l’intervention humaine, Émilie Benoist-Gironière propose un diorama éclaté à grande échelle. Grâce à ce dispositif illusionniste, l’artiste explore la crédulité d’un artifice qui fusionne fiction et réalité, art et sciences, expérience et éducation, nature et mythe à une époque qui s’interroge sur le concept d’anthropocène comme moyen de transmettre notre présent aux générations futures.
Texte de Anne-Laure Peressin, curatrice de l’exposition collective qui s’est tenue au Carré de Baudoin à Paris de novembre 2023 à mars 2024
En interrogeant les formes biologiques et organiques originelles jusqu’à leurs évolutions, mutations et falsifications induites par l’intervention humaine, Émilie Benoist-Gironière propose un diorama éclaté à grande échelle. Grâce à ce dispositif illusionniste, l’artiste explore la crédulité d’un artifice qui fusionne fiction et réalité, art et sciences, expérience et éducation, nature et mythe à une époque qui s’interroge sur le concept d’anthropocène comme moyen de transmettre notre présent aux générations futures.
Texte de Anne-Laure Peressin, curatrice de l’exposition collective qui s’est tenue au Carré de Baudoin à Paris de novembre 2023 à mars 2024